• Table des matières

Chapitre 1 - 1779 : naissance de L’Hermione, frégate du Roy de 26 canons de 12 livres de balles. Accélérer la construction de L’Hermione (Conseil de Marine, le 20 mars 1779). Des cales à construire de Rochefort à la campagne du Golfe de Gascogne.

Ce chapitre d’introduction relate la construction de la frégate, ses spécifications, ainsi que les diverses vérifications et inspections qu’elle doit subir.


Chapitre 2 - L’Hermione: campagne de 1779. Le golfe de Gascogne.

Ce chapitre relate par le menu les différentes étapes de sa sa première campagne d’essais sous le commandement du lieutenant de vaisseau Levassor de la Touche.


Chapitre 3 - Le royaume de France au XVIII° siècle. Climat politique. Les guerres au XVIII° siècle. Politique étrangère du royaume de France.

Conçu pour rappeler au lecteur la situation politique intérieure et étrangère du royaume de France dans les années 1770-1780, le troisième chapitre s’efforce d’en décrire sommairement les traits caractéristiques et la situation de la France de ce temps à l’égard de l’Angleterre.


Chapitre 4 - L’Hermione en son temps. La flotte royale à l’avènement de Louis XVI. Les colonies anglaises d’Amérique.

Afin de compléter la situation générale esquissée au chapitre précédent, les auteurs ont souhaité donner successivement une situation précise de la flotte royale française du temps, et décrire la réalité historique de celle de treize colonies anglaises d’Amérique afin de situer les enjeux et les défis que suscitaient celles-ci.


Chapitre 5 - L’Hermione au service du marquis de La Fayette. « Je suis venu de France à bord d’une frégate que le Roi m’ a donnée »

De retour d’un premier séjour auprès de Washington et des « Insurgents », La Fayette a usé de son influence et de sa fortune pour convaincre les autorités françaises qu’il convenait de soutenir de manière beaucoup plus importante son ami, le général Washington et les « Insurgents ». Il aurait souhaité recevoir le commandement du corps expéditionnaire français, mais son jeune âge – il n’a que vingt-trois ans – n’autorisent ni Vergennes, ministre des affaires étrangères, ni le Roi, à souscrire à ce vœu. Il reçoit, toutefois une mission secrète d’importance auprès du général Washington qui consiste à informer ce dernier du détail des renforts militaires et financiers qui vont lui être acheminés incessamment. Pour lui permettre de remplir sa mission dans les meilleurs délais, le Roi met à sa disposition le meilleur et le plus rapide de ses navires, la frégate « Hermione ».


Chapitre 6 - L’Hermione au service de l’Etat du Massachussetts. « Pour la protection de notre commerce, la frégate L’Hermione de Sa Très Chrétienne Majesté peut naviguer le long des côtes de cet Etat »…

Conformément aux ordres qu’il a reçus, la première partie de sa mission achevée ( amener La Fayette au plus vite sur le territoire américain), le commandant de « L’Hermione » se place au service de M. Powel, président du Conseil de l’Etat du Massachussetts dont il reçoit la mission de protéger le commerce et les intérêts en croisant au large des côtes de cet Etat


Chapitre 7- La Fayette, le comte de Broglie et le « Secret du Roi »

La jeunesse de La Fayette, le fait qu’il avait perdu son père très jeune, l’ont toujours incité à trouver des substituts de père. L’un de ceux-ci, entre autres, était le comte de Broglie, chef du « Secret du Roi », qui était le frère du Maréchal de Broglie, commandant le régiment où La Fayette servait comme jeune officier. Le déroulement des évènements en Amérique, les idéaux philosophiques de La Fayette, et son anglophobie (les Anglais n’avaient-ils pas tué son père ?), lui font tout naturellement rechercher l’amitié et les conseils du comte de Broglie qui caresse le projet d’établir une présence française discrète mais influente dans les futurs Etats-Unis. La Fayette devient donc ce que l’on appellerait, de nos jours, un « Honorable Correspondant » du comte de Broglie.


Chapitre 8 - La Fayette : un vent de liberté. La Fayette rejoint Washington. Raisons de son engagement. Climat intellectuel des « Lumières ». Le marquis de La Fayette et les Insurgents.

Les raisons de l’engagement de La Fayette ont été rapidement esquissées au chapitre précédent. Ce huitième chapitre les développe dans le détail. On y constate que, dans cette ère des « Lumières », à l’instar de beaucoup de ses contemporains, La Fayette avec la générosité de la jeunesse prend fait et cause pour les idées des philosophes du XVIII° siècle, pour la diffusion de la liberté et pour l’amour du genre humain. Tous ces idéaux sont ceux de la franc-maçonnerie qui se développe puissamment dans la France du temps. La Fayette y est initié par son beau-frère, le vicomte de Ségur , alors Vénérable de la R.L. « La Candeur ». Il s’enthousiasme pour l’Art Royal, d’autant plus qu’il sait que G. Washington est lui-même franc-maçon et que toutes les plus importantes personnalités parmi les « Insurgents » le sont également. Sa volonté de rejoindre les « Insurgents » et George Washington se trouve ainsi puissamment confortée.


Chapitre 9 - L’Hermione : campagne américaine de 1781. La Touche est rejoint par l’escadre française. Campagne de 1781. Combat de Louisbourg.

Entre-temps, le commandant de « L’Hermione » poursuit sa mission au service des Américains. Il a la joie de voir arriver l’escadre et les troupes françaises que le Roi Louis XVI avait promis d’envoyer au général Washington pour l’aider à se débarrasser de la tyrannie anglaise et gagner l’Indépendance. La Touche y contribue par la brillante campagne de 1781 qui s’achève remarquablement par le combat de Louisbourg.


Chapitre 10 - Yorktown : première opération combinée terre-mer. Etude des tactiques conduisant à la victoire de Yorktown.

Chapitre essentiel pour mieux comprendre l’enchaînement des faits qui ont pu conduire à la victoire finale de Yorktown en 1781, cette partie du livre s’efforce de montrer dans le détail comment la communauté de pensée des officiers généraux Américains et Français (ils étaient tous francs-maçons) , dépassant les nécessaires différences de statuts, d’habitudes, de comportements entre les troupes régulières françaises et les milices des « Insurgents » ont réussi à créer un enthousiasme commun et un tel esprit de corps que la victoire ne pouvait leur échapper. En outre, l’intelligence , tant tactique que stratégique, ce cet état-major franco-américain l’a tout naturellement conduit à mettre au point la première opération conjointe « terre-mer » qui, en interdisant l’accès de la baie de la Chesapeake aux navires anglais, ne pouvait que conduire le général en chef des forces britanniques à la reddition. Cette dernière devait , ironiquement, rassembler des protagonistes qui – Anglais, d’ un côté (Lord Cornwallis), Américains , comme Washington et Hamilton , Français, comme La Fayette et Rochambeau, Prussien, comme von Steuben, Polonais, comme Kosciusko –
étaient tous, sans exception, …francs-maçons.


Chapitre 11 - La marine royale sous Louis XVI. Evolution des politiques de la marine en France au XVIII° siècle. L’effort maritime du royaume. Situation financière.

S’il revient sur l’urgente nécessité, pour le royaume de France, de se doter d’une flotte royale puissante et nombreuse, l’un des succès trop souvent méconnus du roi Louis XVI, ce chapitre envisage cette nécessité sous l’angle, non pas du prestige et de l’arrogance, mais sous l’aspect plus prosaïque de l’économie. Les Antilles sont, à l’époque, le principal fournisseur de sucre, de cacao et autres marchandises dont l’Europe, tout entière, commence une abondante consommation. La concurrence anglaise est très rude, car le budget du royaume britannique dépend à quelque 65% des droits de douane, impôts indirects , et la France souhaite, de la même manière, re-structurer son budget, mal en point pour diverses raisons, dont l’une est l’effort financier qu’elle consent pour aider les « Insurgents ». Or, pour acheminer ces biens des Antilles vers l’Europe, il y faut une marine de commerce importante, ce dont dispose le royaume, mais également, une marine de guerre capable de protéger les convois contre … la Royal Navy ! C’est donc la situation financière du royaume de France qui est évoquée et les conséquences politiques que celle-ci entraîne.


Chapitre 12 - La fin du conflit – Du Traité de Paris(1763) au Traité de Versailles (1783). Les conséquences de la défaite anglaise de Yorktown. Bilan de l’intervention française. Conséquences historiques.

La victoire de Yorktown a pour inévitable conséquence l’Indépendance des « treize colonies britanniques » qui deviennent les Etats-Unis d’Amérique. Il faut consacrer cet état de faits nouveau par un traité diplomatique entérinant l’indépendance des Etats-Unis, et la reconnaissance de ce fait par les nations concernées : France, Espagne, Hollande,et Grande-Bretagne . Du côté français, on dresse le bilan financier. Il est lourd. On espère toutefois que l’amitié franco-américaine, pour récente qu’elle soit, portera ses fruits sous la forme d’un considérable développement des échanges commerciaux entre les deux nations française et américaine. Paradoxalement ce n’est pas entre les deux alliés que se produira cette intensification des échanges extérieurs, mais entre les deux récents ennemis : la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Bien des raisons expliquent cette situation apparemment contradictoire, mais ce fait ne peut qu’aggraver la situation financière déjà inquiétante du royaume de France. On en verra l’aboutissement avec la Révolution Française.


Chapitre 13 – L’Hermione en service en mer Indienne.

« L’Hermione » a brillamment rempli toutes les missions qui lui avaient été confiées au cours de la campagne d’Amérique. Elle revient en France pour être expédiée aux Indes où d’autres missions moins éclatantes lui sont confiées.


Chapitre 14 - L’Hermione au service de la République. Fin de l’odyssée.

La République a remplacé le royaume de France. La Révolution a décimé les rangs des officiers de marine de valeur. « L’Hermione » connaît une triste fin sous le commandement d’un officier incompétent et d’un pilote de hasard. Elle sombre sur les récifs, au large du Croisic sur le Plateau du Four.


Chapitre 15 - Traces de l’intervention française aux Etats-Unis.

La fraternité d’armes de Yorktown, l’engagement français aux côtés des « Insurgents » sont toujours présents dans la conscience collective américaine. La décision du Président Wilson d’engager les U.S.A. au cours de la Première Guerre Mondiale, celle du Président Roosevelt d’intervenir au cours de la Seconde témoignent de la permanence de cette fraternité. Il reste que, dans la période contemporaine – sous l’influence de phénomènes économiques échappant plus ou moins au contrôle des hommes – les valeurs humaines et les idéaux qui réunissaient spontanément des héros comme Washington et La Fayette ont du céder la place à d’autres valeurs ( ?) nettement plus pragmatiques, et forcément beaucoup plus concrètes. Il convient d’espérer que ces deux nations – qui n’ont, depuis la naissance des USA – jamais été opposées dans un conflit, se ressaisissent et retrouve le chemin d’une déjà séculaire amitié.


Chapitre 16 - Un peu d’histoire-fiction. Que serait-il advenu si Louis XVI avait refusé d’intervenir en Amérique ?

La politique étrangère - conduite au nom de Louis XVI par le ministre Vergennes- disposait de deux scénarios dans son opposition, alors permanente à la Grande-Bretagne. L’un d’eux était celui qu’ a connu l’histoire , sous la forme d’un puissant soutien aux « Insurgents » d’Amérique. Le second, élaboré par le « Secret du Roi », puis par Choiseul, premier ministre de Louis XV, consistait tout simplement à profiter de la mobilisation des forces anglaises, terrestres et maritimes, pour envahir la Grande-Bretagne en lui imposant les conditions françaises. Parfaitement réalisable, et de bien moindre coût, il était parfaitement plausible et – qui sait ? – eût peut-être pu changer l’histoire de la France et de l’Europe, sinon du monde. Toutefois, envisager ce qui aurait pu se passer si… relève du genre de l’ »histoire-fiction ».


Chapitre 17- Influence et rôle de la franc-maçonnerie dans la guerre d’Indépendance.

Volens nolens, un fait s’impose à ceux qui étudient l’histoire de l’accession des Etats-Unis à l’Indépendance : tant du côté américain que du côté français, la franc-maçonnerie a joué un rôle central et déterminant. Cependant, comme d’une certaine manière, la franc-maçonnerie, enfant du XVIII° siècle, n’est que l’un des avatars, ou l’un des aspects de l’ère dite « des Lumières », on ne saurait considérer qu’elle est l’unique responsable de l’Indépendance américaine, elle a été le vecteur principal de l’esprit des « Lumières » et s’est généreusement mobilisée, non seulement pour secourir des frères américains dans le danger, mais aussi et surtout pour voir triompher les idées de liberté d’égalité et de fraternité qui – (bien sûr, avant la lettre)- allaient devenir la future devise de la France. Avant toute chose, elle a , de manière éblouissante, démontré au monde de son temps que la fraternité entre les hommes n’était pas chose inaccessible.


Chapitre 18 - En guise de conclusion. Une bouteille à la mer.

Paraphrasant l’admirable Pasteur Martin Luther King, les auteurs souhaiteraient reprendre ces magnifiques paroles qui furent les siennes : «We made a dream !»


ANNEXES

Remerciements

Annexe 1 - Bibliographie
Annexe 2 - Index des noms cités
Annexe 3 - Lexique de termes marins
Annexe 4 - Situation de la marine royale française et des flottes européenne au XVIII° siècle
Annexe 5 - Devis d’une frégate de « 12 »
Annexe 6 - Texte intégral de la lettre de M. de Vergennes
Annexe 7 - Ordre maçonnique de La Fayette
Annexe 8 - Ordre de bataille des escadres françaises en Chesapeake
Annexe 9 - Description de Boston par La Touche
Annexe 10 - Description de Philadelphie par La Touche
Annexe 11 - Sources des illustrations
Annexe 12 - Décision du Congrès des Etats-Unis (6 août 2002) faisant La Fayette citoyen d’honneur des Etats-Unis d’Amérique

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